Le roller, « c'est comme un deuxième boulot »

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Article du Ouest France du 2 juillet

 

Portrait

Un large sourire toujours sur le visage, Johnny Imennez dégage beaucoup de calme, dans une carrure de sportif. Johnny Imenez est devenu entraîneur au Roller-club sud Goëlo. Son parcours n'était pas inscrit d'avance, mais comme quelques autres du club, l'accompagnement de ses enfants l'a amené à plus d'engagement au club. « Mon fils Alexis a commencé à 4 ans, il en a maintenant 18. Ma fille Julie l'a suivi, au même âge, elle a maintenant 16 ans. » Alexis concourra d'ailleurs ce week-end pour le championnat de France.

Quatre-vingts bénévoles

« J'ai moi aussi fait un peu de roller au club, raconte-t-il. Puis il a manqué des parents pour encadrer les déplacements. » Tout naturellement, Johnny est devenu un habitué de l'accompagnement des jeunes. Le plaisir l'a gagné et il a franchi les étapes : d'abord initiateur fédéral, puis entraîneur fédéral. Johnny entraîne donc les jeunes du club plusieurs fois par semaine.

Son engagement ne s'arrête pas là. « J'assume aussi les fonctions de responsable de course, et je suis vice-président du club depuis quelques années. » Et quand on lui demande combien de temps il consacre au club, il répond : « Je suis dessus tous les soirs, c'est comme un deuxième boulot. » Au club, il apprécie la bonne ambiance, qui a concouru à lui faire réaliser ce parcours, et les parents, qui savent se mobiliser pour les événements sportifs. « Tout le monde a répondu présent pour ces championnats de France de roller course. Nous serons 80 bénévoles chaque jour. Cet événement resserre les liens entre tous et dynamise le groupe. »

 

Le roller, « c'est comme un deuxième boulot »
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